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The Military Law and the Law of War Review
PUBLISHED UNDER THE AUSPICES OF THE INTERNATIONAL SOCIETY FOR MILITARY LAW AND THE LAW OF WAR

 
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Review 2008 - Volume 47

J.F.R. Boddens Hosang



Summary - Self-Defence in Military Operations: The Interaction between the Legal Bases for Military Self-Defence and Rules of Engagement

The use of force within the context of military operation is subject to legal principles and guidelines but ultimately serves political goals. A significant source for confusion and possible legal problems can occur when the inherent right of self-defence gives a greater leeway for action than that which was foreseen or anticipated by the political framework for the military deployment. At the same time, Rules of Engagement customarily refer to the inherent nature of the right of self-defence and its primacy even over the ROE themselves. Careful consideration of the meaning of the right of self-defence in the military context is therefore essential, as well as ensuring that military personnel understand this right and its limitations in military operations.
The right to self-defence in the context of international military operations can refer to five different types of self-defence: national self-defence, extended self-defence or the use of force in force protection, UN self-defence, unit selfdefence and individual or personal self-defence of the individual serviceman. Each of these forms of self-defence has its own set of rules, restrictions and conditions which must be adhered to in order to make recourse to the use of force in the context of one of these forms of self-defence to be legal. Especially as regards personal self-defence, the status of that right as an excuse under criminal law makes many of the conceptual and legal aspects associated with that right difficult to reconcile with the military operational context in which peace operations are carried out.
The ROE for a given operation commonly emphasize that the ROE do not limit the right, or in some cases duty, to use all necessary means in self-defence. The nature of the ROE and the impact of such statements on self-defence in the ROE, make it clear that the type of self-defence referred to is personal self-defence. Unfortunately, it is also this form of self-defence that is the most difficult to reconcile with military contexts and is the most clearly regulated in law. Consequently, discrepancies and confusion can arise as a result of emphasizing the right of self-defence in ROE.
One of the areas of potential confusion in the interaction between ROE and the right of self-defence is the meaning and position of the concepts of ‘hostile act’ and ‘hostile intent’ on the use of force continuum. In some legal systems, these concepts describe the trigger event for a lawful recourse to the use of force in self-defence. In other systems, they represent situations which fall outside the realm of self-defence and require ROE authorization in order to justify the use of force in response to them. This discrepancy in legal systems in combination with the interaction between ROE and the right of self-defence necessitates authorizing special ROE to compensate the differences in legal approach.
Given the observations just summarized, it is not surprising that the question of the relationship between self-defence and ROE presents (military) lawyers with some of the greatest challenges in the context of ROE training and operational advice. These challenges must be compensated by adequate instruction to military forces on their rights and restrictions in the area of self-defence. While the interest in maintaining strict political control over military operations is valid, protecting the inherent right of self-defence is at least equally valid. In order to prevent mishaps, however, balancing these two valid interests requires more than the simple admonishment in standard ROE sets in reference to the right of self-defence. Instead, proper training and instruction and proper communication top-down and bottom-up between the various levels and types of command is essential.

Résumé - Légitime défense en opération militaire: l’interaction entre les fondements juridiques de la légitime défense et les Règles d’Engagement (ROE)

Si le recours à la force dans le contexte d’une opération (de paix) militaire est régi par des principes et des règles de droit, en définitive, il sert des objectifs politiques. Une importante source de confusion et d’éventuels problèmes d’ordre juridique peut apparaître lorsque le droit naturel à la défense légitime accorde plus de marge à l’emploi de la force ou à l’intervention militaire qu’envisagé ou prévu à l’origine, au niveau de la prise de décision politique de l’opération. En même temps, on remarque que les Règles d’Engagement et les instructions concernant le recours à la force font habituellement référence au droit naturel à la défense légitime, voire même établissent la primauté du droit sur les ROE elles-mêmes. Par conséquent il s’impose d’examiner rigoureusement quel est le sens précis du droit à la légitime défense dans le contexte militaire et de s’assurer que le personnel militaire le comprenne et soit conscient des limites de ce droit en opération militaire.
La droit à la légitime défense dans le contexte d’une opération militaire internationale peut renvoyer à cinq formes différentes de légitime défense: la légitime défense nationale, la légitime défense étendue (extended self-defence) ou le recours à la force dans le cadre de ce qui est appelé la protection de la force (force protection), la légitime défense de l’ONU, la légitime défense de l’unité et la légitime défense individuelle (autodéfense) d’un militaire individuel. Chacune de ces formes de légitime défense obéit à un ensemble propre de règles, restrictions et conditions qui doivent être respectées pour que l’emploi de la force dans le contexte d’une de ces formes de légitime défense puisse se justifier en droit. Il convient de noter plus spécialement que le statut du droit à la légitime défense en tant que cause d’excuse absolutoire en droit pénal a pour conséquence de rendre bon nombre de notions conceptuelles et juridiques associées à ce droit difficilement conciliables avec le contexte militaire opérationnel où sont exécutées les opérations.
Les ROE pour une opération, spécifient généralement qu’elles ne limitent pas le droit, ni même, dans certains cas, l’obligation de recourir à tous les moyens nécessaires de légitime défense. La nature des ROE et la signification de cette remarque à propos de la légitime défense dans les règles d’engagement indiquent clairement qu’il s’agit ici du droit naturel à la légitime défense personnelle. Malheureusement c’est aussi cette forme de légitime défense qui est le plus difficile à concilier avec le contexte opérationnel d’une opération militaire, parce que cette notion a été clairement approfondie dans la jurisprudence et le droit pénal. Par conséquent cette référence au droit à la légitime défense dans les ROE peut entraîner des écarts par rapport au droit et susciter certaines confusions.
Une des sources de confusion potentielle dans l’interaction entre les ROE et le droit à la défense est le sens des concepts ‘d’acte d’hostilité ’ et ‘d’intention hostile’ et leur position sur l’échelle du recours à la force. Dans certains systèmes juridiques, ces concepts sont les événements déclencheurs qui justifient le droit d’employer la force dans le cadre de la légitime défense. Dans d’autres systèmes juridiques, ces concepts sortent du champ de la légitime défense et imposent l’approbation de ROE pour pouvoir réagir par l’emploi de la force. Au vu de ces divergences entre certains systèmes juridiques, en plus de l’interaction entre les ROE et la légitime défense, il paraît nécessaire d’élaborer systématiquement des ROE spéciales afin de résorber ces différences.
A la lumière de ces observations nul ne s’étonnera que le rapport entre les ROE et la légitime défense représente un des problèmes les plus difficiles que rencontrent les juristes (militaires), dans le cadre de l’entraînement au ROE et des conseils juridiques en opération. Ce défi doit être résolu en dispensant aux forces militaires en opération une information et instruction adéquates sur leurs droits et leurs devoirs en matière de légitime défense. Si le désir de maintenir un strict contrôle politique sur les opérations militaires est légitime, le respect du droit naturel à la légitime défense des militaires ne l’est pas moins. Cependant, afin de prévenir tout incident, il convient de chercher un équilibre entre ces deux éléments, ce qui va bien au-delà d’un simple avertissement portant sur le droit à la légitime défense dans des ROE standard. Il faudrait plutôt assurer de manière adéquate l’instruction, l’entraînement et la communication descendante et ascendante dans toute la chaîne de commandement.

Samenvatting - Zelfverdediging in militaire operaties: de wisselwerking tussen de rechtsgronden voor militaire zelfverdediging en Rules of Engagement

Het gebruik van geweld in de context van een militaire (vredes-) operatie is onderworpen aan juridische beginselen en richtsnoeren, maar dient uiteindelijk een politiek doel. Een belangrijke bron van verwarring en van mogelijke juridische problemen kan zich voordoen zodra het inherente recht op zelfverdediging meer ruimte geeft tot geweldgebruik of militair optreden dan aanvankelijk was voorzien of verwacht op het niveau van de politieke besluitvorming voor de operatie. Tegelijkertijd valt op dat de Rules of Engagement en geweldsinstructies normaliter een verwijzing bevatten naar het inherente recht op zelfverdediging en zelfs voorschrijven dat dat recht vóór het gestelde in de ROE gaat. Een zorgvuldige afweging van de precieze betekenis van het recht op zelfverdediging in de militaire context is dan ook van essentieel belang, evenals het waarborgen dat het militaire personeel het recht op zelfverdediging begrijpen en beheersen en zich bewust zijn van de grenzen van dat recht tijdens militaire operaties.
Het recht op zelfverdediging in de context van een internationale militaire operatie kan verwijzen naar vijf verschillende vormen van zelfverdediging: nationale zelfverdediging, ‘extended self-defence’ of het gebruik van geweld in het kader van de zogenaamde ‘force protection’, VN zelfverdediging, eenheidszelfverdediging en individuele zelfverdediging (noodweer) van een individuele militair. Elk van deze vormen van zelfverdediging heeft een eigen set regels, beperkingen en voorwaarden waaraan moet worden voldaan om het gebruik van geweld in de context van een van deze vormen van zelfverdediging juridische rechtmatig of verdedigbaar te maken. Met name de status van noodweer als strafuitsluitingsgrond in het strafrecht leidt ertoe dat veel van de conceptuële en juridische randbegrippen en –voorwaarden rond noodweer zich moeilijk laten verenigen met de militair-operationele context waarin vredesoperaties worden uitgevoerd.
De ROE voor een operatie benadrukken als gezegd dat zij het recht op, en in sommige gevallen zelfs de plicht tot, het gebruik van alle noodzakelijke middelen in zelfverdediging nimmer beperken. De aard van ROE en de betekenis van die opmerking in de ROE geven aan dat met zelfverdediging primair het recht op noodweer wordt bedoeld. Helaas is het ook juist noodweer dat het moeilijkst te verenigen is met de operationele omgeving van een militaire operatie, mede als gevolg van de extensieve uitwerking van dit begrip in de jurisprudentie en het strafrecht. Het gevolg is dat afwijkingen van het recht en verwarring kunnen ontstaan als gevolg van deze verwijzing naar het recht op zelfverdediging in de ROE.
Een van de onderwerpen waarover verwarring kan ontstaan in de interactie tussen ROE en het recht op zelfverdediging is de betekenis en plaatsing van de begrippen ‘vijandige daad’ en ‘vijandige bedoeling’ op de geweldsschaal. In sommige rechtstelsels zijn deze begrippen drempelbegrippen die het recht op geweldgebruik in zelfverdediging rechtvaardigen. In andere rechtstelsels zijn zij begrippen die buiten het bereik van zelfverdediging vallen en ROE autorisatie nodig maken om ertegen op te kunnen treden. Dit verschil in rechtstelsels in combinatie met de interactie tussen ROE en zelfverdediging maakt het noodzakelijk om altijd speciale ROE te autoriseren om deze verschillen te compenseren.
Gelet op deze observaties is het niet verbazingwekkend dat de verhouding tussen ROE en zelfverdediging tot de meest lastige vraagstellingen behoort voor (militair) juristen, met name op het gebied van ROE training en operationele adviezen. Deze vraagstellingen dienen te worden beantwoord door adequate voorlichting en opleiding voor operationele militairen op het gebied van hun rechten en plichten met betrekking tot het recht op zelfverdediging. Hoewel de drang om strikte politieke controle te kunnen uitoefenen over militair optreden legitiem is, is het eerbiedigen van het recht op zelfverdediging van militairen evenzo legitiem. Teneinde ongelukken te voorkomen, dient echter een balans te worden gevonden tussen deze belangen die uit meer bestaat dan alleen de huide verwijzingen naar het recht op zelfverdediging in de ROE. In plaats daarvan dienen de juiste training en opleiding en adequate communicatie van boven naar beneden en van beneden naar boven door de bevelslagen heen te worden gewaarborgd.

Zusammenfassung - Selbstverteidigung in Militäroperationen: die Wechselwirkung zwischen den Rechtsgrundlagen für militärische Selbstverteidigung und den Einsatzregeln

Die Anwendung von Gewalt im Kontext einer militärischen (Friedens)operation unterliegt juristischen Grundprinzipien und Richtlinien, dient aber letztendlich einem politischen Zweck. Eine wichtige Quelle der Verwirrung und möglicher juristischer Probleme kann auftreten, sobald das naturgegebene Recht auf Selbstverteidigung mehr Raum für Gewaltanwendung oder für ein militärisches Eingreifen lässt, als zunächst auf der Ebene der politischen Beschlussfassung für die Operation vorgesehen war bzw. erwartet wurde. Zugleich fällt auf, dass die Einsatzregeln (ROE) und die Weisungen zur Gewaltanwendung normalerweise einen Verweis auf das naturgegebene Recht auf Selbstverteidigung beinhalten und sogar vorschreiben, dass dieses Recht den Vorrang vor den Bestimmungen der ROE hat. Deshalb ist es fundamental, die genaue Bedeutung des Rechts auf Selbstverteidigung im militärischen Kontext sorgfältig abzuwägen, sowie dafür zu sorgen, dass das Militärpersonal das Recht auf Selbstverteidigung begreift und sich der Grenzen dieses Rechts während Militäroperationen bewusst ist.
Das Recht auf Selbstverteidigung im Kontext einer internationalen Militäroperation kann sich auf fünf verschiedene Formen der Selbstverteidigung beziehen: nationale Selbstverteidigung, ‘extended self-defence’ oder Gewaltanwendung im Rahmen der sogenannten ‚force protection‘, VNSelbstverteidigung, Selbstverteidigung der Einheit und individuelle Selbstverteidigung (Notwehr) einer individuellen Militärperson. Jede dieser Formen der Selbstverteidigung hat einen eigenen Satz von Regeln, Beschränkungen und Voraussetzungen, die einzuhalten bzw. zu erfüllen sind, damit die Gewaltanwendung im Kontext einer dieser Formen der Selbstverteidigung rechtmäßig und vertretbar sei. Insbesondere der Status der Notwehr als Strafausschließungsgrund im Strafrecht führt dazu, dass viele der konzeptuellen und juristischen Aspekte im Zusammenhang mit Notwehr nur schwer mit dem militärisch-operativen Kontext, in dem Friedenseinsätze durchgeführt werden, in Einklang zu bringen sind.
Die ROE für eine Operation betonen üblicherweise, dass die ROE das Recht, oder in bestimmten Fällen die Pflicht, alle erforderlichen Mittel der Selbstverteidigung anzuwenden, nicht einschränken. Die Art der ROE und die Bedeutung solcher Anmerkungen in den ROE zeigen, dass mit Selbstverteidigung vor allem das Recht auf Notwehr gemeint ist. Leider ist es auch diese Form der Selbstverteidigung, die sich am schwierigsten mit militärischen Kontexten in Einklang bringen lässt, was auch damit zusammenhängt, dass sich die Rechtsprechung und das Strafrecht eingehend mit diesem Begriff befasst haben. Infolgedessen kann dieser Verweis auf das Recht auf Selbstverteidigung in den ROE zu Abweichungen vom Recht führen und zur Verwirrung Anlass geben.
Einer der Bereiche, über die Verwirrung in der Interaktion zwischen den ROE und dem Recht auf Selbstverteidigung auftreten kann, ist die Bedeutung und Einordnung der Begriffe „feindliche Tat“ und „feindliche Absicht“ auf der Gewaltskala. In bestimmten Rechtssystemen beschreiben diese Begriffe das auslösende Ereignis, das das Recht auf Gewaltanwendung im Rahmen der Selbstverteidigung begründet. In anderen Rechtssystemen beziehen diese Begriffe sich auf Situationen, die außerhalb des Bereichs der Selbstverteidigung fallen und ROE-Autorisation erfordern, um darauf mit Gewaltanwendung reagieren zu können. Dieser Unterschied zwischen Rechtssystemen in Verbindung mit der Interaktion zwischen den ROE und dem Recht auf Selbstverteidigung macht es erforderlich, immer spezielle ROE zu autorisieren, um diese Unterschiede auszugleichen.
Unter Berücksichtigung dieser Anmerkungen, ist es nicht zu verwundern, dass das Verhältnis zwischen den ROE und der Selbstverteidigung eine der schwierigsten Herausforderungen darstellt, der (Militär)juristen im Rahmen des ROE-Trainings und der operativen Ratschläge zu begegnen haben. Diese Herausforderung verlangt eine geeignete Aufklärung und Ausbildung für Militärpersonen bezüglich ihrer Rechte und Pflichten im Bereich des Rechts auf Selbstverteidigung. Während der Wunsch nach einer strengen politischen Kontrolle der Militäreinsätze legitim ist, ist die Anerkennung des naturgegebenen Rechts auf Selbstverteidigung von Militärpersonen genauso legitim. Zur Vermeidung von Vorfällen ist es nötig, ein Gleichgewicht zwischen diesen beiden berechtigten Interessen zu finden, das allerdings mehr beinhaltet als nur die derzeitigen Verweise auf das Recht auf Selbstverteidigung in den ROE. Vielmehr sollten das geeignete Training bzw. die geeignete Ausbildung und die adäquate Kommunikation von oben nach unten und von unten nach oben zwischen den verschiedenen Führungsebenen gewährleistet werden.

Riassunto - La legittima difesa nelle operazioni militari, tra autodifesa militare e regole d’ingaggio

L’uso della forza nel contesto di un’operazione militare è soggetto a principi e linee guida giuridici, ma, in ultima analisi, serve al raggiungimento di obiettivi politici. Possono così sorgere confusione e problemi legali, nell’ipotesi in cui il diritto di autodifesa venga esteso fino a conferire alle forze armate spiegate in teatro un margine d’azione più ampio di quanto previsto o prospettato politicamente. Allo stesso tempo, solitamente, le regole d’ingaggio (Rules of Engagement – ROE) fanno salvo il diritto “naturale” all’autodifesa, che finisce per prevalere persino sulle ROE stesse. Un’attenta considerazione del significato del diritto alla legittima difesa in ambito militare risulta dunque essenziale, dovendo il personale militare impiegato in missioni all’estero comprenderne appieno portata e limitazioni.
Il diritto di legittima difesa nel corso di operazioni militari internazionali può trarre origine da cinque diversi tipi di autodifesa: “nazionale”; estesa (che si sostanzia in un uso della forza a protezione delle proprie forze); “ONU”; di unità; individuale o personale (ossia relativa al singolo militare). Ciascuna di tali categorie possiede proprie regole, restrizioni e condizioni di esercizio, che devono essere rispettate al fine di poter qualificare come lecito il ricorso all’uso della forza. Con riguardo alla legittima difesa individuale, poi, la sua natura di scriminante in diritto penale rende difficile riconciliare molti degli aspetti concettuali e giuridici a questa associati con il contesto operativo in cui si svolgono le operazioni militari a supporto della pace.
Nelle ROE stabilite per una determinata operazione di solito si da particolare risalto al fatto che le regole in questione non limitano il diritto/dovere del militare alla legittima difesa. Tuttavia, si può dedurre dalla natura stessa delle ROE e da una corretta interpretazione di tali affermazioni, che le regole in questione si riferiscono, in particolare, al diritto all’autodifesa individuale. Sfortunatamente, quest’ultima tipologia di autodifesa è anche la più difficile da adattare al contesto militare ed è anche la più regolamentata a livello normativo. Di conseguenza, l’enfatizzazione del diritto all’autodifesa nelle ROE può ingenerare discrepanze e confusione.
Una delle aree dove potenzialmente può sorgere maggiore confusione nell’interazione tra ROE e diritto all’autodifesa è il significato e la portata dei concetti di “atto ostile” e “intento ostile”, in relazione al grado di coazione applicato. In taluni sistemi giuridici, tali concetti descrivono eventi che rendono legittimo il ricorso all’uso della forza in autodifesa. In altri ordinamenti, essi rappresentano situazioni che ricadono al di fuori della sfera giuridica dell’autodifesa, e che richiedono un’autorizzazione all’impiego di specifiche ROE per poter lecitamente usare la forza in risposta al loro verificarsi. Simili difformità tra ordinamenti giuridici, in combinazione con il difficile rapporto tra ROE e diritto all’autodifesa, richiedono un assenso condiviso all’utilizzo di speciali regole d’ingaggio.
Sulla scorta delle osservazioni qui riassunte, non sorprende il fatto che il problema posto dalla relazione tra legittima difesa e ROE costituisca uno degli argomenti più controversi per i giuristi (militari) impegnati nell’addestramento all’uso delle regole d’ingaggio e quali consiglieri giuridici in operazioni. Le difformità riscontrate dovranno poter essere ricomposte mediante adeguate istruzioni impartite alle forze sulle facoltà e limitazioni imposte loro dal diritto all’autodifesa.
Sebbene rimanga certamente valido l’interesse a mantenere un rigido controllo politico sulle operazioni militari, risulta egualmente meritevole di tutela il diritto alla legittima difesa per il personale impiegato. Al fine di prevenire possibili incongruenze, tuttavia, il bilanciamento di tali altrettanto valide istanze richiede molto di più che un semplice riferimento, nelle regole d’ingaggio, alla preminenza del diritto all’autodifesa. Al contrario, divengono essenziali ordini ed addestramento, assieme ad adeguate comunicazioni tra i vari livelli e tipi di comando, tra il vertice e la base e viceversa.

Resumen - La legitima defensa en operaciones militares: interacción entre los fundamentos del derecho de legítima defensa y las Reglas de Enfrentamiento (Rules Of Engagement)

El uso de la fuerza en el contexto de una operación (de paz) militar está regulado por principios y reglas de derecho pero, finalmente, persigue un objetivo político. Surge una fuente de confusiones potenciales y de posibles problemas jurídicos cuando el derecho natural a la legítima defensa da más margen al empleo de la fuerza o a una acción militar que estaba previsto y planeado antes de la operación, al nivel de la toma de decisión política. Al mismo tiempo, cabe destacar que a propósito del uso de la fuerza, las reglas de enfrentamiento y las instrucciones relativas al uso de la fuerza suelen referirse al derecho natural de legítima defensa e incluso establecen la preeminencia del derecho sobre las reglas de enfrentamiento propiamente dichas. Por tanto hay que analizar estrictamente el sentido preciso del derecho de legítima defensa en el contexto militar y asegurarse de que el personal militar entienda y conozca los límites de este derecho en una operación militar.
El derecho de legítima defensa en el contexto de una operación militar internacional puede referir a cinco formas diferentes de legítima defensa: la legítima defensa nacional, la legítima defensa ampliada (extended self-defence) o la legítima defensa en el marco de la llamada protección de la Fuerza (force protection), la legítima defensa de la ONU, la legítima defensa de la unidad y la legítima defensa individual (autodefensa) del militar. Cada forma de legítima defensa obedece a un conjunto de reglas, restricciones y condiciones propias que se deben cumplir para legitimar el uso de la fuerza en el contexto de una de dichas formas de legítima defensa. Por lo que se refiere más particularmente a la situación legítima defensa individual, invocar este derecho como excusa absolutoria en el derecho penal tiene como consecuencia que un número de conceptos y aspectos jurídicos asociados a este derecho se ajusten difícilmente al contexto militar operacional en que se desarrollan estas operaciones.
Las ROE para una operación especifican generalmente que no restringen el derecho, o en algunos casos la obligación, de utilizar todos los medios necesarios de legítima defensa. La naturaleza de las ROE y el impacto de esta observación a propósito de la legítima defensa en las reglas de enfrentamiento evidencian que se trata aquí del derecho natural a la legitima defensa personal. Sin embargo es también esta forma de legítima defensa la que se concilia más difícilmente con el contexto operacional de una operación militar, porque está claramente definida en la jurisprudencia y en el derecho penal. Por lo tanto esta referencia al derecho de legítima defensa en las ROE puede traer discrepancias y confusiones.
El sentido y la posición de los conceptos de “acto de hostilidad” y “intención hostil” en el escala del uso de la fuerza son una fuente de confusión potencial en la interacción entre las ROE y el derecho a usar la fuerza. En algunos sistemas jurídicos estos conceptos son los sígnales de disparo que justifican el derecho de recurrir a la fuerza en el marco de la legítima defensa. En otros sistemas jurídicos, estos conceptos caen fuera del campo de la legítima defensa y el uso de la fuerza debe ser expresamente aprobado por las ROE. Tales diferencias entre algunos sistemas jurídicos, además de la interacción entre las ROE y la legítima defensa, imponen la aprobación sistemática de reglas de enfrentamiento especiales para compensar los desajustes.
A la luz de estas observaciones no es de sorprender que la relación entre las ROE y la legitima defensa constituya uno de los problemas mas difíciles que deben afrontar los asesores jurídicos (militares), durante el entrenamiento en las ROE y en las operaciones. Este problema se puede resolver dando la información y la formación suficiente a las fuerzas armadas en operación sobre sus derechos y obligaciones en materia de legítima defensa. Si el deseo de mantener un control estricto sobre las operaciones es válido, no lo es menos el respecto del derecho inherente a la legítima defensa de militares. Sin embargo, a fin de impedir todo incidente, cabe plantear un equilibrio entre estos dos elementos, lo que va mucho más allá que un sencillo consejo relativo al derecho de legítima defensa en unas reglas de enfrentamiento clásicas. Mejor sería ofrecer de manera adecuada la enseñanza, el entrenamiento y la comunicación ascendente o descendente a todos los niveles de la cadena de comando.