J.F.R. Boddens Hosang
Summary - Self-Defence in Military Operations: The Interaction between the Legal Bases for Military Self-Defence and Rules of Engagement
The use of force within the context of military operation is subject to legal
principles and guidelines but ultimately serves political goals. A significant
source for confusion and possible legal problems can occur when the inherent
right of self-defence gives a greater leeway for action than that which was
foreseen or anticipated by the political framework for the military deployment.
At the same time, Rules of Engagement customarily refer to the inherent nature
of the right of self-defence and its primacy even over the ROE themselves.
Careful consideration of the meaning of the right of self-defence in the military
context is therefore essential, as well as ensuring that military personnel
understand this right and its limitations in military operations.
The right to self-defence in the context of international military operations can
refer to five different types of self-defence: national self-defence, extended
self-defence or the use of force in force protection, UN self-defence, unit selfdefence
and individual or personal self-defence of the individual serviceman.
Each of these forms of self-defence has its own set of rules, restrictions and
conditions which must be adhered to in order to make recourse to the use of
force in the context of one of these forms of self-defence to be legal. Especially
as regards personal self-defence, the status of that right as an excuse under
criminal law makes many of the conceptual and legal aspects associated with
that right difficult to reconcile with the military operational context in which
peace operations are carried out.
The ROE for a given operation commonly emphasize that the ROE do not limit
the right, or in some cases duty, to use all necessary means in self-defence.
The nature of the ROE and the impact of such statements on self-defence in
the ROE, make it clear that the type of self-defence referred to is personal
self-defence. Unfortunately, it is also this form of self-defence that is the most
difficult to reconcile with military contexts and is the most clearly regulated
in law. Consequently, discrepancies and confusion can arise as a result of
emphasizing the right of self-defence in ROE.
One of the areas of potential confusion in the interaction between ROE and the
right of self-defence is the meaning and position of the concepts of ‘hostile act’
and ‘hostile intent’ on the use of force continuum. In some legal systems, these
concepts describe the trigger event for a lawful recourse to the use of force in
self-defence. In other systems, they represent situations which fall outside the
realm of self-defence and require ROE authorization in order to justify the use
of force in response to them. This discrepancy in legal systems in combination
with the interaction between ROE and the right of self-defence necessitates
authorizing special ROE to compensate the differences in legal approach.
Given the observations just summarized, it is not surprising that the question of
the relationship between self-defence and ROE presents (military) lawyers with
some of the greatest challenges in the context of ROE training and operational
advice. These challenges must be compensated by adequate instruction to
military forces on their rights and restrictions in the area of self-defence. While
the interest in maintaining strict political control over military operations is
valid, protecting the inherent right of self-defence is at least equally valid. In
order to prevent mishaps, however, balancing these two valid interests requires
more than the simple admonishment in standard ROE sets in reference to
the right of self-defence. Instead, proper training and instruction and proper
communication top-down and bottom-up between the various levels and types
of command is essential.
Résumé - Légitime défense en opération militaire: l’interaction entre les fondements juridiques de la légitime défense et les Règles d’Engagement (ROE)
Si le recours à la force dans le contexte d’une opération (de paix) militaire est
régi par des principes et des règles de droit, en définitive, il sert des objectifs
politiques. Une importante source de confusion et d’éventuels problèmes
d’ordre juridique peut apparaître lorsque le droit naturel à la défense légitime
accorde plus de marge à l’emploi de la force ou à l’intervention militaire
qu’envisagé ou prévu à l’origine, au niveau de la prise de décision politique
de l’opération. En même temps, on remarque que les Règles d’Engagement et
les instructions concernant le recours à la force font habituellement référence
au droit naturel à la défense légitime, voire même établissent la primauté
du droit sur les ROE elles-mêmes. Par conséquent il s’impose d’examiner
rigoureusement quel est le sens précis du droit à la légitime défense dans le
contexte militaire et de s’assurer que le personnel militaire le comprenne et
soit conscient des limites de ce droit en opération militaire.
La droit à la légitime défense dans le contexte d’une opération militaire
internationale peut renvoyer à cinq formes différentes de légitime défense: la
légitime défense nationale, la légitime défense étendue (extended self-defence)
ou le recours à la force dans le cadre de ce qui est appelé la protection de la
force (force protection), la légitime défense de l’ONU, la légitime défense
de l’unité et la légitime défense individuelle (autodéfense) d’un militaire
individuel. Chacune de ces formes de légitime défense obéit à un ensemble
propre de règles, restrictions et conditions qui doivent être respectées pour que
l’emploi de la force dans le contexte d’une de ces formes de légitime défense
puisse se justifier en droit. Il convient de noter plus spécialement que le statut
du droit à la légitime défense en tant que cause d’excuse absolutoire en droit
pénal a pour conséquence de rendre bon nombre de notions conceptuelles
et juridiques associées à ce droit difficilement conciliables avec le contexte
militaire opérationnel où sont exécutées les opérations.
Les ROE pour une opération, spécifient généralement qu’elles ne limitent pas
le droit, ni même, dans certains cas, l’obligation de recourir à tous les moyens
nécessaires de légitime défense. La nature des ROE et la signification de
cette remarque à propos de la légitime défense dans les règles d’engagement
indiquent clairement qu’il s’agit ici du droit naturel à la légitime défense
personnelle. Malheureusement c’est aussi cette forme de légitime défense
qui est le plus difficile à concilier avec le contexte opérationnel d’une
opération militaire, parce que cette notion a été clairement approfondie dans
la jurisprudence et le droit pénal. Par conséquent cette référence au droit à la
légitime défense dans les ROE peut entraîner des écarts par rapport au droit
et susciter certaines confusions.
Une des sources de confusion potentielle dans l’interaction entre les ROE et
le droit à la défense est le sens des concepts ‘d’acte d’hostilité ’ et ‘d’intention
hostile’ et leur position sur l’échelle du recours à la force. Dans certains
systèmes juridiques, ces concepts sont les événements déclencheurs qui
justifient le droit d’employer la force dans le cadre de la légitime défense. Dans
d’autres systèmes juridiques, ces concepts sortent du champ de la légitime
défense et imposent l’approbation de ROE pour pouvoir réagir par l’emploi de
la force. Au vu de ces divergences entre certains systèmes juridiques, en plus de
l’interaction entre les ROE et la légitime défense, il paraît nécessaire d’élaborer
systématiquement des ROE spéciales afin de résorber ces différences.
A la lumière de ces observations nul ne s’étonnera que le rapport entre les
ROE et la légitime défense représente un des problèmes les plus difficiles que
rencontrent les juristes (militaires), dans le cadre de l’entraînement au ROE et
des conseils juridiques en opération. Ce défi doit être résolu en dispensant aux
forces militaires en opération une information et instruction adéquates sur leurs
droits et leurs devoirs en matière de légitime défense. Si le désir de maintenir un
strict contrôle politique sur les opérations militaires est légitime, le respect du
droit naturel à la légitime défense des militaires ne l’est pas moins. Cependant,
afin de prévenir tout incident, il convient de chercher un équilibre entre ces
deux éléments, ce qui va bien au-delà d’un simple avertissement portant
sur le droit à la légitime défense dans des ROE standard. Il faudrait plutôt
assurer de manière adéquate l’instruction, l’entraînement et la communication
descendante et ascendante dans toute la chaîne de commandement.
Samenvatting - Zelfverdediging in militaire operaties: de wisselwerking tussen de rechtsgronden voor militaire zelfverdediging en Rules of Engagement
Het gebruik van geweld in de context van een militaire (vredes-) operatie
is onderworpen aan juridische beginselen en richtsnoeren, maar dient
uiteindelijk een politiek doel. Een belangrijke bron van verwarring en van
mogelijke juridische problemen kan zich voordoen zodra het inherente recht
op zelfverdediging meer ruimte geeft tot geweldgebruik of militair optreden
dan aanvankelijk was voorzien of verwacht op het niveau van de politieke
besluitvorming voor de operatie. Tegelijkertijd valt op dat de Rules of
Engagement en geweldsinstructies normaliter een verwijzing bevatten naar
het inherente recht op zelfverdediging en zelfs voorschrijven dat dat recht
vóór het gestelde in de ROE gaat. Een zorgvuldige afweging van de precieze
betekenis van het recht op zelfverdediging in de militaire context is dan ook
van essentieel belang, evenals het waarborgen dat het militaire personeel het
recht op zelfverdediging begrijpen en beheersen en zich bewust zijn van de
grenzen van dat recht tijdens militaire operaties.
Het recht op zelfverdediging in de context van een internationale militaire
operatie kan verwijzen naar vijf verschillende vormen van zelfverdediging:
nationale zelfverdediging, ‘extended self-defence’ of het gebruik van geweld
in het kader van de zogenaamde ‘force protection’, VN zelfverdediging,
eenheidszelfverdediging en individuele zelfverdediging (noodweer) van een
individuele militair. Elk van deze vormen van zelfverdediging heeft een eigen
set regels, beperkingen en voorwaarden waaraan moet worden voldaan om het
gebruik van geweld in de context van een van deze vormen van zelfverdediging
juridische rechtmatig of verdedigbaar te maken. Met name de status van
noodweer als strafuitsluitingsgrond in het strafrecht leidt ertoe dat veel van
de conceptuële en juridische randbegrippen en –voorwaarden rond noodweer
zich moeilijk laten verenigen met de militair-operationele context waarin
vredesoperaties worden uitgevoerd.
De ROE voor een operatie benadrukken als gezegd dat zij het recht op, en
in sommige gevallen zelfs de plicht tot, het gebruik van alle noodzakelijke
middelen in zelfverdediging nimmer beperken. De aard van ROE en de
betekenis van die opmerking in de ROE geven aan dat met zelfverdediging
primair het recht op noodweer wordt bedoeld. Helaas is het ook juist noodweer
dat het moeilijkst te verenigen is met de operationele omgeving van een
militaire operatie, mede als gevolg van de extensieve uitwerking van dit begrip
in de jurisprudentie en het strafrecht. Het gevolg is dat afwijkingen van het
recht en verwarring kunnen ontstaan als gevolg van deze verwijzing naar het
recht op zelfverdediging in de ROE.
Een van de onderwerpen waarover verwarring kan ontstaan in de interactie
tussen ROE en het recht op zelfverdediging is de betekenis en plaatsing van
de begrippen ‘vijandige daad’ en ‘vijandige bedoeling’ op de geweldsschaal.
In sommige rechtstelsels zijn deze begrippen drempelbegrippen die het recht
op geweldgebruik in zelfverdediging rechtvaardigen. In andere rechtstelsels
zijn zij begrippen die buiten het bereik van zelfverdediging vallen en ROE
autorisatie nodig maken om ertegen op te kunnen treden. Dit verschil in
rechtstelsels in combinatie met de interactie tussen ROE en zelfverdediging
maakt het noodzakelijk om altijd speciale ROE te autoriseren om deze
verschillen te compenseren.
Gelet op deze observaties is het niet verbazingwekkend dat de verhouding
tussen ROE en zelfverdediging tot de meest lastige vraagstellingen behoort voor
(militair) juristen, met name op het gebied van ROE training en operationele
adviezen. Deze vraagstellingen dienen te worden beantwoord door adequate
voorlichting en opleiding voor operationele militairen op het gebied van hun
rechten en plichten met betrekking tot het recht op zelfverdediging. Hoewel de
drang om strikte politieke controle te kunnen uitoefenen over militair optreden
legitiem is, is het eerbiedigen van het recht op zelfverdediging van militairen
evenzo legitiem. Teneinde ongelukken te voorkomen, dient echter een balans
te worden gevonden tussen deze belangen die uit meer bestaat dan alleen de
huide verwijzingen naar het recht op zelfverdediging in de ROE. In plaats
daarvan dienen de juiste training en opleiding en adequate communicatie van
boven naar beneden en van beneden naar boven door de bevelslagen heen te
worden gewaarborgd.
Zusammenfassung - Selbstverteidigung in Militäroperationen: die Wechselwirkung zwischen den Rechtsgrundlagen für militärische Selbstverteidigung und den Einsatzregeln
Die Anwendung von Gewalt im Kontext einer militärischen (Friedens)operation
unterliegt juristischen Grundprinzipien und Richtlinien, dient aber letztendlich
einem politischen Zweck. Eine wichtige Quelle der Verwirrung und möglicher
juristischer Probleme kann auftreten, sobald das naturgegebene Recht auf
Selbstverteidigung mehr Raum für Gewaltanwendung oder für ein militärisches
Eingreifen lässt, als zunächst auf der Ebene der politischen Beschlussfassung für
die Operation vorgesehen war bzw. erwartet wurde. Zugleich fällt auf, dass die
Einsatzregeln (ROE) und die Weisungen zur Gewaltanwendung normalerweise
einen Verweis auf das naturgegebene Recht auf Selbstverteidigung beinhalten
und sogar vorschreiben, dass dieses Recht den Vorrang vor den Bestimmungen
der ROE hat. Deshalb ist es fundamental, die genaue Bedeutung des Rechts auf
Selbstverteidigung im militärischen Kontext sorgfältig abzuwägen, sowie dafür
zu sorgen, dass das Militärpersonal das Recht auf Selbstverteidigung begreift
und sich der Grenzen dieses Rechts während Militäroperationen bewusst ist.
Das Recht auf Selbstverteidigung im Kontext einer internationalen
Militäroperation kann sich auf fünf verschiedene Formen der Selbstverteidigung
beziehen: nationale Selbstverteidigung, ‘extended self-defence’ oder
Gewaltanwendung im Rahmen der sogenannten ‚force protection‘, VNSelbstverteidigung,
Selbstverteidigung der Einheit und individuelle
Selbstverteidigung (Notwehr) einer individuellen Militärperson. Jede
dieser Formen der Selbstverteidigung hat einen eigenen Satz von Regeln,
Beschränkungen und Voraussetzungen, die einzuhalten bzw. zu erfüllen
sind, damit die Gewaltanwendung im Kontext einer dieser Formen der
Selbstverteidigung rechtmäßig und vertretbar sei. Insbesondere der Status der
Notwehr als Strafausschließungsgrund im Strafrecht führt dazu, dass viele
der konzeptuellen und juristischen Aspekte im Zusammenhang mit Notwehr
nur schwer mit dem militärisch-operativen Kontext, in dem Friedenseinsätze
durchgeführt werden, in Einklang zu bringen sind.
Die ROE für eine Operation betonen üblicherweise, dass die ROE das
Recht, oder in bestimmten Fällen die Pflicht, alle erforderlichen Mittel
der Selbstverteidigung anzuwenden, nicht einschränken. Die Art der ROE
und die Bedeutung solcher Anmerkungen in den ROE zeigen, dass mit
Selbstverteidigung vor allem das Recht auf Notwehr gemeint ist. Leider
ist es auch diese Form der Selbstverteidigung, die sich am schwierigsten
mit militärischen Kontexten in Einklang bringen lässt, was auch damit
zusammenhängt, dass sich die Rechtsprechung und das Strafrecht eingehend
mit diesem Begriff befasst haben. Infolgedessen kann dieser Verweis auf
das Recht auf Selbstverteidigung in den ROE zu Abweichungen vom Recht
führen und zur Verwirrung Anlass geben.
Einer der Bereiche, über die Verwirrung in der Interaktion zwischen
den ROE und dem Recht auf Selbstverteidigung auftreten kann, ist die
Bedeutung und Einordnung der Begriffe „feindliche Tat“ und „feindliche
Absicht“ auf der Gewaltskala. In bestimmten Rechtssystemen beschreiben
diese Begriffe das auslösende Ereignis, das das Recht auf Gewaltanwendung
im Rahmen der Selbstverteidigung begründet. In anderen Rechtssystemen
beziehen diese Begriffe sich auf Situationen, die außerhalb des Bereichs
der Selbstverteidigung fallen und ROE-Autorisation erfordern, um darauf
mit Gewaltanwendung reagieren zu können. Dieser Unterschied zwischen
Rechtssystemen in Verbindung mit der Interaktion zwischen den ROE und
dem Recht auf Selbstverteidigung macht es erforderlich, immer spezielle
ROE zu autorisieren, um diese Unterschiede auszugleichen.
Unter Berücksichtigung dieser Anmerkungen, ist es nicht zu verwundern,
dass das Verhältnis zwischen den ROE und der Selbstverteidigung eine der
schwierigsten Herausforderungen darstellt, der (Militär)juristen im Rahmen
des ROE-Trainings und der operativen Ratschläge zu begegnen haben.
Diese Herausforderung verlangt eine geeignete Aufklärung und Ausbildung
für Militärpersonen bezüglich ihrer Rechte und Pflichten im Bereich des
Rechts auf Selbstverteidigung. Während der Wunsch nach einer strengen
politischen Kontrolle der Militäreinsätze legitim ist, ist die Anerkennung des
naturgegebenen Rechts auf Selbstverteidigung von Militärpersonen genauso
legitim. Zur Vermeidung von Vorfällen ist es nötig, ein Gleichgewicht zwischen
diesen beiden berechtigten Interessen zu finden, das allerdings mehr beinhaltet
als nur die derzeitigen Verweise auf das Recht auf Selbstverteidigung in den
ROE. Vielmehr sollten das geeignete Training bzw. die geeignete Ausbildung
und die adäquate Kommunikation von oben nach unten und von unten nach
oben zwischen den verschiedenen Führungsebenen gewährleistet werden.
Riassunto - La legittima difesa nelle operazioni militari, tra autodifesa militare e regole d’ingaggio
L’uso della forza nel contesto di un’operazione militare è soggetto a principi e
linee guida giuridici, ma, in ultima analisi, serve al raggiungimento di obiettivi
politici. Possono così sorgere confusione e problemi legali, nell’ipotesi in cui
il diritto di autodifesa venga esteso fino a conferire alle forze armate spiegate
in teatro un margine d’azione più ampio di quanto previsto o prospettato
politicamente. Allo stesso tempo, solitamente, le regole d’ingaggio (Rules
of Engagement – ROE) fanno salvo il diritto “naturale” all’autodifesa, che
finisce per prevalere persino sulle ROE stesse. Un’attenta considerazione del
significato del diritto alla legittima difesa in ambito militare risulta dunque
essenziale, dovendo il personale militare impiegato in missioni all’estero
comprenderne appieno portata e limitazioni.
Il diritto di legittima difesa nel corso di operazioni militari internazionali può
trarre origine da cinque diversi tipi di autodifesa: “nazionale”; estesa (che si
sostanzia in un uso della forza a protezione delle proprie forze); “ONU”; di
unità; individuale o personale (ossia relativa al singolo militare). Ciascuna
di tali categorie possiede proprie regole, restrizioni e condizioni di esercizio,
che devono essere rispettate al fine di poter qualificare come lecito il ricorso
all’uso della forza. Con riguardo alla legittima difesa individuale, poi, la sua
natura di scriminante in diritto penale rende difficile riconciliare molti degli
aspetti concettuali e giuridici a questa associati con il contesto operativo in
cui si svolgono le operazioni militari a supporto della pace.
Nelle ROE stabilite per una determinata operazione di solito si da particolare
risalto al fatto che le regole in questione non limitano il diritto/dovere del
militare alla legittima difesa. Tuttavia, si può dedurre dalla natura stessa delle
ROE e da una corretta interpretazione di tali affermazioni, che le regole in
questione si riferiscono, in particolare, al diritto all’autodifesa individuale.
Sfortunatamente, quest’ultima tipologia di autodifesa è anche la più difficile
da adattare al contesto militare ed è anche la più regolamentata a livello
normativo. Di conseguenza, l’enfatizzazione del diritto all’autodifesa nelle
ROE può ingenerare discrepanze e confusione.
Una delle aree dove potenzialmente può sorgere maggiore confusione
nell’interazione tra ROE e diritto all’autodifesa è il significato e la portata dei
concetti di “atto ostile” e “intento ostile”, in relazione al grado di coazione
applicato. In taluni sistemi giuridici, tali concetti descrivono eventi che rendono
legittimo il ricorso all’uso della forza in autodifesa. In altri ordinamenti,
essi rappresentano situazioni che ricadono al di fuori della sfera giuridica
dell’autodifesa, e che richiedono un’autorizzazione all’impiego di specifiche
ROE per poter lecitamente usare la forza in risposta al loro verificarsi. Simili
difformità tra ordinamenti giuridici, in combinazione con il difficile rapporto
tra ROE e diritto all’autodifesa, richiedono un assenso condiviso all’utilizzo
di speciali regole d’ingaggio.
Sulla scorta delle osservazioni qui riassunte, non sorprende il fatto che il
problema posto dalla relazione tra legittima difesa e ROE costituisca uno degli
argomenti più controversi per i giuristi (militari) impegnati nell’addestramento
all’uso delle regole d’ingaggio e quali consiglieri giuridici in operazioni. Le
difformità riscontrate dovranno poter essere ricomposte mediante adeguate
istruzioni impartite alle forze sulle facoltà e limitazioni imposte loro dal diritto
all’autodifesa.
Sebbene rimanga certamente valido l’interesse a mantenere un rigido controllo
politico sulle operazioni militari, risulta egualmente meritevole di tutela il
diritto alla legittima difesa per il personale impiegato. Al fine di prevenire
possibili incongruenze, tuttavia, il bilanciamento di tali altrettanto valide istanze
richiede molto di più che un semplice riferimento, nelle regole d’ingaggio,
alla preminenza del diritto all’autodifesa. Al contrario, divengono essenziali
ordini ed addestramento, assieme ad adeguate comunicazioni tra i vari livelli
e tipi di comando, tra il vertice e la base e viceversa.
Resumen - La legitima defensa en operaciones militares: interacción entre los fundamentos del derecho de legítima defensa y las Reglas de Enfrentamiento (Rules Of Engagement)
El uso de la fuerza en el contexto de una operación (de paz) militar está
regulado por principios y reglas de derecho pero, finalmente, persigue un
objetivo político. Surge una fuente de confusiones potenciales y de posibles
problemas jurídicos cuando el derecho natural a la legítima defensa da más
margen al empleo de la fuerza o a una acción militar que estaba previsto y
planeado antes de la operación, al nivel de la toma de decisión política. Al
mismo tiempo, cabe destacar que a propósito del uso de la fuerza, las reglas de
enfrentamiento y las instrucciones relativas al uso de la fuerza suelen referirse
al derecho natural de legítima defensa e incluso establecen la preeminencia del
derecho sobre las reglas de enfrentamiento propiamente dichas. Por tanto hay
que analizar estrictamente el sentido preciso del derecho de legítima defensa en
el contexto militar y asegurarse de que el personal militar entienda y conozca
los límites de este derecho en una operación militar.
El derecho de legítima defensa en el contexto de una operación militar
internacional puede referir a cinco formas diferentes de legítima defensa: la
legítima defensa nacional, la legítima defensa ampliada (extended self-defence)
o la legítima defensa en el marco de la llamada protección de la Fuerza (force
protection), la legítima defensa de la ONU, la legítima defensa de la unidad y
la legítima defensa individual (autodefensa) del militar. Cada forma de legítima
defensa obedece a un conjunto de reglas, restricciones y condiciones propias
que se deben cumplir para legitimar el uso de la fuerza en el contexto de una
de dichas formas de legítima defensa. Por lo que se refiere más particularmente
a la situación legítima defensa individual, invocar este derecho como excusa
absolutoria en el derecho penal tiene como consecuencia que un número de
conceptos y aspectos jurídicos asociados a este derecho se ajusten difícilmente
al contexto militar operacional en que se desarrollan estas operaciones.
Las ROE para una operación especifican generalmente que no restringen
el derecho, o en algunos casos la obligación, de utilizar todos los medios
necesarios de legítima defensa. La naturaleza de las ROE y el impacto de esta
observación a propósito de la legítima defensa en las reglas de enfrentamiento
evidencian que se trata aquí del derecho natural a la legitima defensa personal.
Sin embargo es también esta forma de legítima defensa la que se concilia más
difícilmente con el contexto operacional de una operación militar, porque
está claramente definida en la jurisprudencia y en el derecho penal. Por lo
tanto esta referencia al derecho de legítima defensa en las ROE puede traer
discrepancias y confusiones.
El sentido y la posición de los conceptos de “acto de hostilidad” y “intención
hostil” en el escala del uso de la fuerza son una fuente de confusión potencial
en la interacción entre las ROE y el derecho a usar la fuerza. En algunos
sistemas jurídicos estos conceptos son los sígnales de disparo que justifican
el derecho de recurrir a la fuerza en el marco de la legítima defensa. En otros
sistemas jurídicos, estos conceptos caen fuera del campo de la legítima defensa
y el uso de la fuerza debe ser expresamente aprobado por las ROE. Tales
diferencias entre algunos sistemas jurídicos, además de la interacción entre
las ROE y la legítima defensa, imponen la aprobación sistemática de reglas
de enfrentamiento especiales para compensar los desajustes.
A la luz de estas observaciones no es de sorprender que la relación entre las
ROE y la legitima defensa constituya uno de los problemas mas difíciles que
deben afrontar los asesores jurídicos (militares), durante el entrenamiento
en las ROE y en las operaciones. Este problema se puede resolver dando la
información y la formación suficiente a las fuerzas armadas en operación sobre
sus derechos y obligaciones en materia de legítima defensa. Si el deseo de
mantener un control estricto sobre las operaciones es válido, no lo es menos el
respecto del derecho inherente a la legítima defensa de militares. Sin embargo,
a fin de impedir todo incidente, cabe plantear un equilibrio entre estos dos
elementos, lo que va mucho más allá que un sencillo consejo relativo al derecho
de legítima defensa en unas reglas de enfrentamiento clásicas. Mejor sería
ofrecer de manera adecuada la enseñanza, el entrenamiento y la comunicación
ascendente o descendente a todos los niveles de la cadena de comando.
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